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Historique du PCDN

Dans la foulée du sommet de Rio de 1992 et à l’occasion de l’Année Européenne de la Conservation de la Nature en 1995, la Région wallonne pose les bases des PCDN en invitant quelques Communes wallonnes à rejoindre un programme de sauvegarde de la biodiversité. L’objectif : préserver ou développer la diversité naturelle au niveau communal, en concertation étroite avec tous les acteurs locaux et en tenant compte du développement économique et social de la collectivité, au travers une nouvelle grille de lecture : le " réseau écologique ". Les premiers PCDN-pilotes voient le jour en 1995, au sein d'un Plan d’Environnement pour le Développement Durable proposé par le Gouvernement wallon. Fort de cette expérience positive, la Région wallonne propose plus largement aux Communes de rejoindre l'initiative dans les années suivantes.

La Ville de GEMBLOUX s'inscrit dans cette démarche en 2008, en même temps que 13 autres communes (Validation de la candidature de la Ville par le Collège communal du 14 février 2008 et par le Conseil communal du 19 mars 2008. Sélection de la Ville par le Ministre de la Nature le 23 juillet 2008).

La première étape consistant à connaitre le potentiel et les enjeux écologiques de son territoire, la Ville commande, fin 2008, une étude du réseau écologique au Laboratoire d'écologie des Facultés agronomiques de Gembloux (actuel Agro Bio Tech) (désignation par le Collège communal du 18 décembre 2008). La quantité d'informations à intégrer et synthétiser est importante et l'étude, financée par la Région wallonne, durera près d'un an.

En parallèle, le partenariat avec les citoyens ou associations locales s'organise, à grand renfort de communications diverses et variées au sein de la population (première réunion des partenaires le 04 mai 2009). Les personnes rejoignant la dynamique souhaitent lui donner un nom qui reflète bien cette mise en action pour la nature : l'initiative gembloutoise s'appelle alors "Actions Développement Nature", en abrégé ADN. La référence à la chaine ADN, qui est à la base de toute forme de vie sur terre, est volontaire et symbolise le patrimoine écologique de Gembloux. Telle une bannière devant fédérer les troupes, les partenaires s'inventent un logo qui rappelle les caractéristiques naturelles (verdure et eau) et agricoles (sillons) structurant l'initiative naissante (forme de bourgeon en éclosion) :

Eté 2009, les partenaires ADN se structurent en 5 groupes de travail pour alimenter l'étude du réseau écologique toujours en cours et définir les objectifs pour l'avenir de la nature gembloutoise :

Groupe 1 : éducation et sensibilisation à la Nature.

Groupe 2 : plantation et aménagements d’espaces publics, sentiers et chemins.

Groupe 3 : nature, agriculture, entreprises et espaces privés.

Groupe 4 : faune et flore.

Groupe 5 : cours d’eau et zones humides.

La rencontre entre le diagnostic du territoire établi par les Facultés agronomiques, les constats et propositions d'actions amenées par les partenaires et la stratégie à long terme impulsée par la Ville aboutit à un document synthétique de planification, le PCDN de la Ville de Gembloux :

Le document est remis à la Ville fin 2009 et est présenté par la Faculté agronomique aux autorités de la Ville le 20 janvier 2010. L'étude produit très rapidement ses premiers effets : à la demande de la Ville, certaines zones naturelles gembloutoises sont rajoutées à la liste des Sites de Grand Intérêt Biologique de la structure écologique principale de la Région wallonne.

Le plan d'action est approuvé dans son ensemble par le Conseil communal de la Ville le 05 mai 2010. La réussite de la mise en oeuvre d'une telle stratégie d'action reposant essentiellement sur le partenariat, une charte est signée le 06 juin 2010 entre tous les acteurs concernés.

                                    

C'est officiel, la Ville de Gembloux est bel et bien engagée dans un PCDN actif à l'aube de l'été 2010. Elle réfléchit aux tous premiers gestes à poser en faveur de la biodiversité locale parmi lesquels : la pose de supports à nids d'hirondelles, l'édition de fiches didactiques sur la faune et la flore du RAVeL, le creusement de mares, l'édition de brochures sur les arbres remarquables, la gestion de plantes invasives, des opérations de sauvetage de batraciens à Bossière, ... les premiers d'une très longue série !